Éducation populaire, bibliographie

de Matthieu Aron (Auteur), Caroline Michel-Aguirre (Auteur)
Les Infiltrés – Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’État
de Matthieu Aron (Auteur), Caroline Michel-Aguirre (Auteur)
Depuis vingt ans, les consultants se sont installés au cœur de l’État. Gestion de la pandémie, stratégie militaire, numérisation de nos services publics…: les cabinets de conseil, pour la plupart anglo-saxons, sont à la manœuvre dans tous les ministères. L’État a payé pour se dissoudre. Ce livre relate ce suicide assisté.
C’est l’histoire d’un putsch progressif, presque rampant, sans effusion de sang mais qui, de l’intérieur, a changé la France. Depuis vingt ans, les consultants se sont installés au cœur de l’État. Gestion de la pandémie et de l’hôpital, stratégie militaire, numérisation de nos services publics… : les cabinets de conseil, pour la plupart anglo-saxons, sont à la manœuvre dans tous les ministères. On les retrouve même au cœur de nos services de renseignement.
L’histoire de cette infiltration n’a jamais été racontée. Et cette prise de pouvoir encore moins démocratiquement approuvée. Les choses se sont faites par acceptations ou résignations successives. Il ne s’agit en rien d’une conspiration. L’État a été parfaitement consentant. Il a payé pour se dissoudre. Et dépense chaque année toujours plus pour s’effacer. Ce livre relate ce suicide assisté.

de Marc Endeweld (Auteur)
L’ambigu Monsieur Macron Poche
de Marc Endeweld (Auteur)
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Sur l’esplanade du Louvre, la foule explose à l’annonce des résultats : en cette soirée du 7 mai 2017, Emmanuel Macron est sacré président de la République. Nul n’y croyait et pourtant, au terme d’une élection hors norme, le plus jeune des candidats a brisé des codes politiques jusqu’alors immuables. Qui se cache derrière ce trentenaire aux allures de gendre idéal ? De son enfance à Amiens jusqu’à la conquête du pouvoir, Marc Endeweld retrace la trajectoire d’un homme à l’ambition dévorante.
Marc Endeweld est grand reporter à Marianne.

de Michaël Foessel (Auteur)
Récidive: 1938 Broché
de Michaël Foessel (Auteur)
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« Populisme », « néolibéralisme », « nationalisme » : les mots se bousculent et pourtant l’insatisfaction demeure. Pour décrire ce qui nous arrive, nous ne manquons pas de savoirs. La crise de la démocratie fait l’objet de diagnostics récurrents. Mais c’est la stupeur qui domine, comme si la nouveauté du présent contribuait encore à accroître l’inquiétude. Et si cette nouveauté tant de fois mise en avant était un obstacle à la compréhension ? Ce livre décrit la rencontre entre un philosophe inquiet du présent politique et l’année 1938. Tombé presque par hasard sur la presse française de 1938, l’auteur est allé de surprise en surprise. Au-delà de ce qui est bien connu (les accords de Munich et la supposée « faiblesse des démocraties »), il a découvert des faits, mais aussi une langue, une logique et des obsessions étrangement parallèles à ce que nous vivons.
L’abandon de la politique de Front populaire, une demande insatiable d’autorité, les appels de plus en plus incantatoires à la démocratie contre la montée des nationalismes, une immense fatigue à l’égard du droit et de la justice : l’auteur a vu dans ce passé une image de notre présent. Ce livre ne raconte pas l’histoire de l’avant-guerre, il n’entonne pas non plus le couplet attendu du « retour des années 30 ». Il fait le récit d’un trouble : pourquoi 1938 nous éclaire-t-elle tant sur 2018 ? Non sur les événements, bien sûr, mais sur une manière de les interpréter systématiquement dans le sens du pire. « Récidive », c’est le nom d’une errance dans un passé que l’auteur croyait clos. C’est aussi le risque d’une nouvelle défaite.

de Offensive (Auteur)
Divertir pour dominer: La culture de masse contre les peuples
de Offensive (Auteur)
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Le développement de la culture de masse a entraîné l’érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d’un monde artificiel d’individus isolés, fondement de la société de consommation. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d’exploitation économique, il représente un « fait social total ». Il ne tient que sur l’intériorisation d’un imaginaire et grâce au développement d’une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l’affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Survalorisée et triomphante, la culture de masse (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez les intellectuels dits contestataires. Il est donc urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe à la domestication des peuples.

de Franck Lepage (Auteur)
Incultures: Tome 1, L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu… ou Une autre histoire de la culture
de Franck Lepage (Auteur)
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Sous la dénomination de « Petits contes politiques et autres récits non autorisés », Franck Lepage raconte ici, dans une analyse aiguë, féroce et jubilatoire, comment l’idée magnifique d’éducation populaire, qui devait se réaliser après la seconde guerre mondiale, a été étouffée, dévoyée, et travestie depuis en « démocratisation culturelle ». Quand je dis : « J’ai arrêté de croire à la culture », entendons-nous bien, c’est idiot comme phrase ! Non, j’ai arrêté de croire, pour être très précis, en cette chose qu’on appelle chez nous « la démocratisation culturelle ». C’est l’idée qu’en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça va les faire pousser, vous voyez ? Qu’ils vont donc rattraper les riches ! Voilà, c’est à ça que j’ai arrêté de croire. »

de Pierre Bourdieu (Auteur)
Langage et pouvoir symbolique Poche
de Pierre Bourdieu (Auteur)
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Message destiné à être déchiffré, la parole est aussi un produit et un instrument de pouvoir : on peut agir avec des mots, ordres ou mots d’ordre. Mais la force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole ou, plus justement, dans le groupe même sur lequel s’exerce leur pouvoir ? Il faut intégrer des traditions théoriques fictivement opposées pour construire une théorie du pouvoir symbolique, outil indispensable pour comprendre son terrain d’exercice privilégié, celui de la politique. Mais la politique n’est pas le seul lieu où opère la violence symbolique, cet abus de pouvoir d’autant plus pernicieux qu’il s’exerce dans et par son invisibilité : seule une forme très particulière d’analyse du discours peut le débusquer là où l’on s’attendait le moins à le trouver.

de Collectif (Auteur)
Éducation populaire, une utopie d’avenir
de Collectif (Auteur)
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Voici l’une des utopies parmi les plus exaltantes issue des Lumières et notamment de Condorcet, renforcée par le mouvement ouvrier et le Front populaire et adoubée à la Libération. L’histoire d’un rêve devenu réalité : donner, par des pratiques culturelles au sens large – expressions orales, arts, théâtre, danse… –, aux individus, quelles que soient leur classe et leur éducation, les moyens de se réaliser ensemble et de s’initier à la vie.

de Noam Chomsky (Auteur), Héloïse Esquié (Traduction)
Sur le contrôle de nos vies
de Noam Chomsky (Auteur), Héloïse Esquié (Traduction)
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Dans cet essai concis, brillant, et extrêmement polémique, Noam Chomsky, un des critiques les plus virulents du nouvel ordre mondial, montre comment, sous couvert de divers paravents (organisation mondiale du commerce, OTAN, etc.) le capitalisme, en particulier américain, est en train d’imposer au monde une véritable tyrannie, qui non seulement empiète sur la souveraineté des Etats, mais sur celle des individus eux-mêmes.

de François Bégaudeau (Auteur)
Histoire de ta bêtise Poche – 22 janvier 2020
de François Bégaudeau (Auteur)
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Petit test : tu votes toujours au second tour des élections quand l’extrême droite y est qualifiée, pour lui faire barrage. Par conséquent, l’abstention te paraît à la fois indigne et incompréhensible. Tu redoutes les populismes, dont tu parles le plus souvent au pluriel. Tu es bien convaincu qu’au fond les extrêmes se touchent. L’élection de Donald Trump et le Brexit t’ont inspiré une sainte horreur, mais depuis lors tu ne suis que d’assez loin ce qui se passe aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Naturellement tu dénonces les conflits d’intérêts, mais tu penses qu’en voir partout relève du complotisme. Tu utilises parfois (souvent ?) dans une même phrase les mots racisme, nationalisme, xénophobie et repli sur soi. Tu leur préfères définitivement le mot ouverture.
Si tu as répondu oui au moins une fois, ce livre parle de toi. Prends le risque de l’ouvrir.
Romancier, essayiste et réalisateur, François Bégaudeau est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels
En guerre (Verticales, 2018).

de Paulo Freire (Auteur), Irène Pereira (Préface), Melenn Kerhoas (Traduction), Elodie Dupau (Traduction
La Pédagogie des opprimés Broché – Livre grand format, 20 août 2021
de Paulo Freire (Auteur), Irène Pereira (Préface), Melenn Kerhoas (Traduction), Elodie Dupau (Traduction
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Ouvrage majeur de Paulo Freire, ce livre présente quelques aspects d’une pédagogie élaborée non seulement pour les opprimés, mais avec eux, et dans le cadre même de leur lutte perpétuelle pour affirmer leur humanité. À l’image d’autres grands pédagogues, en premier lieu Célestin Freinet, Freire rappelle que projet éducatif et projet social sont indissociables. Selon lui, le but de l’éducateur est de donner aux opprimés les moyens de construire une conscience claire de leur position, et de rechercher avec eux les moyens de transformer le monde. Écrit en 1968 au Chili, ce texte irrigue encore aujourd’hui la pensée de la pédagogie critique partout dans le monde.

Édition en Français de Bell Hooks (Auteur), Margaux Portron (Traduction)
Apprendre à transgresser: L’éducation comme pratique de la liberté
Édition en Français de Bell Hooks (Auteur), Margaux Portron (Traduction)
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Si bell hooks est connue pour son engagement féministe, l’articulation de cet engagement avec les pratiques dans le domaine de l’éducation et de la pédagogie a été peu débattue en Europe. Ce livre est un recueil d’essais sur la pédagogie de l’émancipation qui aborde non seulement l’importance du féminisme dans les salles de classe mais aussi l’articulation de la théorie et de la pratique dans la lutte féministe afro-américaine.
bell hooks y parle de solidarité et d’économie politique, et de la façon dont la pédagogie des opprimés à laquelle elle a été formée par Paulo Freire peut s’appliquer à l’émancipation des Afro-américaines. Des cas particuliers y sont décrits pour souligner l’importance de l’enseignant·e dans la pratique de la liberté. La traduction de cet ouvrage présente un intérêt bien au-delà du monde universitaire francophone. bell hooks est une enseignante-chercheuse mais son travail trouve une résonance tant dans la théorie que dans les pratiques politiques.
Ainsi, Apprendre à transgresser parlera aux lecteurs·rices intéressées par le féminisme, par les pratiques éducatives et par les stratégies antiracistes. C’est d’ailleurs ce qui la distingue de beaucoup d’ouvrages féministes publiés en français : le déploiement de la théorie en pratique de l’enseignement et la transformation de la salle de classe en lieu d’émancipation Les pratiques éducatives françaises et la singularité des élèves dans le contexte scolaire ont été débattues en France ces deux dernières années, et ce livre apporte un regard différent en décrivant des stratégies d’enseignement dans un monde multiculturel. Par ailleurs, l’intérêt du public pour l’intersectionnalité et le féminisme antiraciste s’est développé en France. Le modèle universaliste français étant réinterrogé et la question de l’identité plus que jamais d’actualité, l’ouvrage constitue une contribution importante au débat, que ce soit dans le champ disciplinaire des sciences humaines et politiques et dans le milieu associatif féministe, LGBT et antiraciste.

de FREIRE PAULO (Auteur)
PEDAGOGIE DE L’AUTONOMIE
de FREIRE PAULO (Auteur)
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Les débats pédagogiques et éducatifs qui traversent aujourd’hui la sphère scolaire dans la perspective de la mondialisation placent la pensée de Paulo Freire dans une étonnante actualité. La lutte contre l’illettrisme notamment trouve ici des cadres d’analyse fort pertinents. Cet ouvrage est le dernier de Paulo Freire avant sa disparition brutale. Il s’inscrit dans la philosophie éducative et politique, orientée par une vision optimiste de l’être humain, qu’il a développée à travers sa pratique d’éducateur et ses nombreux écrits dont Pédagogie des opprimés (Maspéro, 1974).

de Edward Bernays (Auteur), Normand Baillargeon (Préface)
Propaganda
de Edward Bernays (Auteur), Normand Baillargeon (Préface)
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» LE manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky.
» LE manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky. Véritable petit guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la » fabrique du consentement « .
Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des » démocraties de marché « , ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui parviendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques, à partir des acquis de la psychanalyse.
Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine.

de Joice Berth (Auteur), Paula Anacaona (Traduction)
Empowerment et féminisme noir
de Joice Berth (Auteur), Paula Anacaona (Traduction)
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L’intellectuelle brésilienne Joice Berth présente sa version de l’empowerment – terme anglo-saxon désignant l’autonomisation, ou pouvoir d’agir. Ces dernières années, ce concept a malheureusement été vidé de son sens original et a perdu son pouvoir transformateur pour devenir une pratique individualiste, carriériste, récupérée par le néo-libéralisme. L’empowerment est pourtant un véritable outil d’émancipation politique et sociale. Les féministes noires du Brésil, dont Joice Berth est l’une des figures de proue, s’en sont donc réemparées pour questionner les inégalités dans la société, et penser à un ensemble d’actions antiracistes, antisexistes, anticapitalistes.
Elles l’appliquent au domaine politique, économique, culturel, et également de façon novatrice au domaine affectif et esthétique, dans un processus de libération par rapport à la norme imposée comme belle et digne de respect. « S’appuyant principalement sur la réflexion d’intellectuelles du Sud global, Joice Berth démontre que l’empowerment est un instrument de conscientisation des relations injustes de pouvoir, et un outil de transformation sociale collective et pas seulement individuelle. Un concept et un livre nécessaires. » Djamila Ribeiro

de Saul Alinsky (Auteur)
Être radical: Manuel pragmatique pour radicaux réalistes
de Saul Alinsky (Auteur)
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Après avoir étudié la sociologie et la criminologie à Chicago où il travailla sur la mafia d’Al Capone et ses techniques organisationnelles, Alinsky (1909-1972) s’est consacré à l’organisation politique des habitants les plus pauvres de Chicago à des fins émancipatrices. De sa pratique, il a tiré des conclusions, des recommandations passionnées et une méthode qu’il a systématisée dans ce livre phare, Etre radical, publié pour la première fois en 1971. Rédigé dans un climat social et politique explosif aux USA (Black Panthers, radicalisation des campus universitaires, luttes dans les ghettos, Weather Underground, grèves), ce livre assurera à Alinsky bien des adeptes aux USA dont un certain Barack Obama. Etre radical donne aux radicaux des clés pour opérer une transformation sociale constructive et comprendre « la différence entre un vrai radical et un radical de papier ».

de Laurence De Cock (Auteur), Irène Pereira (Auteur)
Pédagogies critiques
de Laurence De Cock (Auteur), Irène Pereira (Auteur)
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« La pédagogie critique ne doit pas être confondue avec la “pédagogie alternative”. Il ne s’agit pas, pour les éducateurs et éducatrices progressistes, de pratiquer des pédagogies seulement “alternatives”, mais bien de viser la transformation sociale globale. D’autant que, dans une large mesure, les pratiques des pédagogies alternatives s’adressent essentiellement à des enfants issus de milieux socialement privilégiés. »
En France, les pédagogies critiques sont rendues invisibles, abusivement englobées dans les pédagogies « nouvelles » ou « alternatives » dont les pratiques purement techniques sont à la mode dans les écoles de riches. Alors que partout ailleurs dans le monde, elles sont clairement distinguées des méthodes pédagogiques libérales qui réduisent l’éducation à un parcours de performance et de réussite purement personnelle, la France se singularise par un débat réduit à l’opposition simpliste entre « tradition » et « modernité » qui laisse un boulevard à l’école néolibérale. Le propos de cet ouvrage est donc de redonner toute sa place à un courant pédagogique ancien mais très vivant, et de lui rendre toute sa force de critique radicale et d’émancipation sociale, notamment pour les classes populaires. C’était la démarche des grands fondateurs Célestin Freinet et Paolo Freire ; c’est aussi celle que perpétuent et renouvellent beaucoup de pédagogues d’aujourd’hui.
Cet ouvrage collectif fait le panorama le plus complet possible des pédagogies critiques. Il remet à la première place l’essentiel : les pédagogies critiques participent d’un projet politique de remise en cause de l’ordre néo-libéral et des dominations de toutes sortes (sexistes, racistes ou de classe). Cet ouvrage revient aux origines et à la théorie des grands fondateurs et présente les pratiques actuelles qui s’en inspirent. Il brosse le tableau le plus large possible, à l’échelle internationale, de tous les lieux d’éducation (l’école et l’université, mais aussi l’éducation populaire). Il interroge la manière dont les pédagogies critiques peuvent contester de manière constructive l’école réduite au maintien de l’ordre républicain et s’opposer efficacement à la captation néolibérale de l’enjeu pédagogique.

de Lionel Arnaud (Auteur, Avec la contribution de) Format : Format Kindle
Agir par la culture: Acteurs, enjeux et mutations des mouvements culturels (La culture en questions) Format Kindle
de Lionel Arnaud (Auteur, Avec la contribution de) Format : Format Kindle
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La culture a-t-elle d’abord une visée émancipatrice ? Le sport favorise-t-il le lien social ? L’art est-il autonome et détaché de toute contingence sociale, économique et politique ? Les loisirs permettent-ils aux travailleurs d’accéder à la culture dominante par l’éducation ou sont-ils le lieu de l’élaboration d’une culture populaire singulière ? A travers la notion d’agir culturel qu’il décline tout au long de l’ouvrage, Lionel Arnaud répond à ces questions formulées à l’aune de la situation et des enjeux contemporains. Pour cela, il brosse l’histoire de la politique culturelle et sportive mais aussi, bien sûr, de l’éducation populaire, avec ses mouvements, ses valeurs et ses figures (Léo Lagrange, Jean Zay, Jeanne Laurent, Benigno Caceres, Jean Vilar, Joffre Dumazedier…).
En analysant l’évolution vers une « action culturelle » apte à identifier et à diffuser les œuvres artistiques qu’il légitime, il montre comment l’Etat, sous couvert de « populariser » la culture, a pris soin de dissocier le contenu de l’agir culturel des pratiques jugées trop peu réflexives.
Mais la dimension transversale et participative des usages du XXIe siècle, notamment numériques, semble réaliser l’utopie de l’agir culturel où le spectateur deviendrait acteur et où seraient redéfinies les frontières entre amateurs et professionnels, entre secteur marchand et secteur non marchand.

de Marie-Hélène Bacqué (Auteur), Carole Biewener (Auteur)
L’empowerment, une pratique émancipatrice ? Poche
de Marie-Hélène Bacqué (Auteur), Carole Biewener (Auteur)
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Attention, livre important pour celles et ceux qui questionnent l’incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Et qui s’interrogent sur la façon dont les citoyens et citoyennes peuvent construire des alternatives. Ce questionnement est en effet à l’origine, dans les États-Unis d’après-guerre, du concept d’ empowerment, désignant le » pouvoir d’agir » des individus et des collectifs. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Mais il n’a percé que plus récemment dans les autres espaces culturels, dans les milieux du travail social comme dans la littérature du management. D’où l’utilité de ce livre qui synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion d’ empowerment. Il retrace sa genèse, l’histoire de ses multiples variantes et celle des pratiques sociales qu’elles ont nourries.
Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu’aux programmes de la Banque mondiale et de l’ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d’émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou sociales-libérales. Défendant résolument sa version émancipatrice, les autrices en expliquent les limites, mais aussi l’importance afin d’éclairer les débats contemporains sur la démocratie.

de Martine Barthelemy (Auteur)
Associations, un nouvel âge de la participation
de Martine Barthelemy (Auteur)
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Les associations sont-elles devenues le fer de lance de la démocratie ? A l’inverse des organisations partisanes et syndicales, elles bénéficient d’une reconnaissance croissante depuis un quart de siècle. La gamme des formes et des objectifs de la vie associative s’est élargie. Mais cela ne s’est pas fait sans ambiguété. Le retour au local est, en partie, organisé par l’Etat. La prise en charge des préoccupations concrètes des citoyens renvoie les associations vers une gestion de l’urgence et les éloigne du projet politique. La défense de l’altérité du mouvement associatif masque son extrême hétérogénéité et son implication dans des rapports de pouvoir.
Cet ouvrage dresse pour la première fois un état sociopolitique des lieux de la vie associative en France. Comment s’établit la rencontre entre la légitimité républicaine du suffrage universel et la légitimité participative des associations ? Quelles évolutions majeures sont intervenues, depuis la loi de 1901, dans les relations entre la puissance publique et les associations ? Pourquoi se dire bénévole plutôt que militant ? Les traditions politiques et les clivages idéologiques isolent-ils des catégories d’acteurs et d’associations ? Le propos bouscule certaines idées reçues : l’excellence du modèle américain, la citoyenneté associative ou encore l’opposition entre le nouveau et l’ancien. Les associations peuvent-elles contribuer à ce nouvel âge de la participation que chacun appelle de ses voeux ? Oui, à condition que soit réaffirmée la légitimité du politique. Tel est en définitive le message de ce livre.

de Denis Bernardeau moreau (Auteur)
Sociologie des fédérations sportives: La professionnalisation des dirigeants bénévoles
de Denis Bernardeau moreau (Auteur)
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Cet ouvrage porte sur la professionnalisation des dirigeants bénévoles. Elle est abordée comme un processus visant à une élévation et à une spécialisation des compétences. Pour l’auteur, la professionnalisation constitue un des facteurs explicatifs de la crise actuelle des identités bénévoles dans la mesure où elle brouille les repères identitaires traditionnels de la culture amateur et annonce l’arrivée d’une nouvelle génération de bénévoles plus professionnelle, plus adaptée à la marchandisation du sport et donc plus susceptible de concilier le modèle associatif et le modèle entrepreneurial.

de Laurent Besse (Auteur, Sous la direction de), Carole Christen (Auteur, Sous la direction de) Format : Format Kindl
Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945 (Histoire et civilisations) Format Kindle
de Laurent Besse (Auteur, Sous la direction de), Carole Christen (Auteur, Sous la direction de) Format : Format Kindl
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L’histoire de l’éducation populaire suscite des recherches depuis une trentaine d’années mais il n’existe pas de bilan des travaux. Vingt-huit contributions concernant la France, d’autres pays européens et le Québec mettent l’accent sur le rapport complexe à l’école, la question du genre et la dimension politique de l’éducation populaire. L’action d’individus connus (Édouard Petit) ou méconnus (Maud Pledge), de groupes (les fouriéristes) est aussi bien évoquée que celle d’institutions comme les universités populaires de province ou la Jeunesse ouvrière chrétienne. Un intérêt particulier a été porté aux techniques : chanson, lecture populaire, documentation, cinéma, sans oublier plusieurs chapitres à caractère historiographique. En un volume est dressé un tableau de l’éducation populaire dans sa diversité, entre 1815 et 1945, date qui marque le début de son institutionnalisation.

de BESSE LAURENT (Auteur)
Construire l’éducation populaire – Une histoire d’une politique publique
de BESSE LAURENT (Auteur)
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Livraison GRATUITE (0,01€ pour les livres) en point retrait (selon éligibilité des articles).DétailsDans la France des années 60, l’éducation populaire se construit d’abord au travers des équipements socioculturels: foyers de jeunes travailleurs, maisons des jeunes et de la culture, colonies de vacances et auberges de jeunesse sortent de terre, alors que le pays connaît une forte croissance démographique et achève son urbanisation.
Mais au-delà des murs, il faut construire l’animation, c’est-à-dire faire vivre et gérer ces équipements, le plus souvent sous une forme associative. L’animation est pensée initialement comme un moyen de revivifier la démocratie dans les communes ou les quartiers. Avec les collectivités locales, les fédérations d’éducation populaire et les associations construisent pas à pas une politique d’animation fondée sur le principe de la cogestion entre les usagers et les pouvoirs publics. Celle-ci ne va pas sans conflit, ce qui est un indice de vitalité démocratique.
En fin, il faut développer les compétences des animateurs : ce sont les
débuts de l’animation professionnelle. pour financer les postes d’animateurs et leur formation, les fédérations d’éducation populaire, l’État et les collectivités locales créent un fonds de coopération appelé FONJEP, géré selon les principes de la cogestion.

de Laurent Besse (Auteur)
MJC
de Laurent Besse (Auteur)
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Les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) font partie de ces institutions méconnues bien que souvent évoquées. Parfois confondues avec les Maisons de la culture d’André Malraux, parfois assimilées à de simples maisons de jeunes, elles sont victimes de l’ampleur de leur objectif : lier jeunesse et culture dans une perspective d’éducation populaire. Ce livre retrace leur histoire à leur apogée, entre 1959, lorsque la médiatisation du phénomène blousons noirs favorise une mobilisation en leur faveur, et 1981, quand l’apparition du » mal des banlieues » signalait un changement d’époque : l’insertion sociale des jeunes devenait une priorité tandis que le lien entre jeunesse, loisirs et action culturelle achevait de se dissoudre dans la crise du socio-culturel.
Entre ces deux dates, le millier de MJC que comptait alors le territoire a connu une histoire aussi riche que mouvementée. La diversité des activités abritées dans leurs murs n’a d’ailleurs pu que contribuer à rendre les MJC difficilement saisissables : tour à tour foyers de jeunes et maisons pour tous, proposant expérimentations théâtrales et ateliers de bricolage, espaces de débats et sociabilité, elles furent aussi des pépinières pour la formation de militants culturels et politiques locaux. Lieux singuliers qui ont pu être présentés, parfois simultanément, comme des repaires de gauchistes, des centres de propagande communiste et des terreaux de la deuxième gauche, les MJC permettent de saisir la complexité de la vie associative, dans sa richesse mais aussi sa difficulté.

de Laurent Besse (Auteur)
Agora débats / jeunesse n° 40: démocratie associative
de Laurent Besse (Auteur)
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Le nombre de thèses soutenues sur l’histoire de la vie associative témoigne de la prise en compte dans le champ des recherches historiques de la vie des associations jusque-là largement négligée par l’Université. Ce numéro est donc consacré à cette thématique et regroupe les travaux de quatre historiens. Le dossier est complété par une approche plus sociologique qui examine la division politique du travail dans le champ de l’animation et par une synthèse consacrée à la démocratie dans les associations culturelles.

de Laurent Besse (Auteur), Chiara Biasin (Auteur), Frédéric Chateigner (Auteur), Karen Evans (Auteur), & 2 plus
Éducation populaire 1 février 2017
de Laurent Besse (Auteur), Chiara Biasin (Auteur), Frédéric Chateigner (Auteur), Karen Evans (Auteur), & 2 plus
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Élaborer une note de synthèse sur l’éducation populaire peut relever du défi. Les difficultés à définir clairement cette forme d’éducation, le poids des références mythifiées, le caractère protéiforme des travaux sur ce champ de pratiques, constituent autant d’obstacles potentiels à une synthèse. Les auteurs du présent numéro ont relevé le défi et ont réussi à contourner ces obstacles en proposant un texte stimulant et argumenté. Suivent deux articles de recherche (dont un en anglais), ainsi qu’un chapitre présentant les actualités de la recherche en éducation et formation des adultes.

de Loïc Blondiaux (Sous la direction de), Bernard Manin
Le tournant délibératif de la démocratie
de Loïc Blondiaux (Sous la direction de), Bernard Manin
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Face aux conceptions de la démocratie qui réduisent la décision publique au décompte des votes, la théorie délibérative soutient que la démocratie doit une part essentielle de sa valeur à la formation des volontés politiques des citoyens. Elle préconise une manière particulière d’organiser cette formation : par la délibération collective. Née il y a quelques décennies dans les démocraties libérales, cette théorie a inspiré quantité d’expériences et de pratiques nouvelles : des jurys, panels et assemblées de citoyens ont été mis en place dans de nombreux pays. Une vingtaine de spécialistes internationaux présentent ici ce « tournant délibératif » de la démocratie. Ils analysent les diverses facettes du concept ainsi que ses limites, retracent les multiples recherches de terrain qu’il a suscitées, reviennent sur les débats contemporains autour de l’idéal délibératif et sur les diverses déclinaisons de la démocratie participative.

de Loic Blondiaux (Auteur)
Le Nouvel Esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative
de Loic Blondiaux (Auteur)
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Une nouvelle demande de participation se fait jour dans les démocraties. Sous des formes variées (blogs, forums, journalisme participatif, conférences de consensus, concertations…), elle exprime une insatisfaction à l’égard de la démocratie représentative comme de ses médiations traditionnelles. Comment donner corps à ce » nouvel esprit de la démocratie » sans succomber aux faux-semblants d’une rhétorique de la proximité ? Comment faire vivre cet impératif de participation des citoyens sans sortir du cadre de la démocratie représentative ? Et comment penser les dispositifs susceptibles de réaliser ce nouvel idéal ? C’est à ces questions cruciales que répond le livre de Loïc Blondiaux.
Loïc Blondiaux est professeur des universités à l’Institut d’Études Politiques de Lille et chercheur au CERAPS (CNRS/université Lille II). Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont La Fabrique de l’opinion (Paris, Seuil, 1998) et Le Débat public : une expérience française de démocratie participative (Paris, La Découverte, 2007, en
co-direction).

de Loïc Blondiaux (Auteur)
La fabrique de l’opinion : une histoire sociale des sondages
de Loïc Blondiaux (Auteur)
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La question de l’opinion publique – de sa puissance, de sa mesure et de son contrôle – hante le gouvernement des sociétés occidentales depuis la fin du XVIIIe siècle. Intellectuellement, elle mène au cœur des contradictions de la pensée démocratique. Tout à la fois vénérée et redoutée, écoutée et dénigrée, elle s’est imposée très tôt aux élites politiques et savantes comme une énigme à résoudre autant que comme un risque à domestiquer. Cette » force impalpable comme le vent » qu’évoquait encore à la fin du siècle dernier un publiciste anglais se matérialise aujourd’hui à nos yeux sous la forme presque exclusive du sondage.
Une telle révolution dans nos manières de penser le nombre, en statistique et en politique, n’a paradoxalement jamais fait l’objet d’une véritable histoire. A l’heure où chaque élection importante semble devoir tourner au procès des sondages, ce livre voudrait revenir sur les origines de ce phénomène et comprendre comment cette improbable statistique de l’opinion a fini par s’imposer comme une composante majeure de notre univers démocratique. En exhumant les débats passionnés qui ont jalonné la naissance des enquêtes d’opinion, en revenant sur les pas de ses pères fondateurs, en reconstituant avec précision le récit de l’avènement de cet instrument, en s’interrogeant sur la spécificité du rapport que la France entretient avec les sondages, l’auteur veut inviter à réfléchir aux implications politiques de cette invitation.

de Loïc Blondiaux (Auteur), Christophe Traïni (Auteur) Format : Format Kindle
La Démocratie des émotions
de Loïc Blondiaux (Auteur), Christophe Traïni (Auteur) Format : Format Kindle
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En Inde, le jan sunwai orchestre des règlements de comptes entre fonctionnaires et victimes de l’administration devant un public qui rit, applaudit ou hue. À Grenoble et à Charleroi, les Parlons-en invitent les sans-abris à discuter de leurs difficultés avec leurs concitoyens. Au Chili, la Table de consensus offre aux peuples indigènes spoliés la possibilité de s’épancher auprès des agents du gouvernement… Les pratiques de démocratie participative qui se multiplient à travers le monde afin d’associer les citoyens à la décision sont de hauts lieux d’expression des émotions.

de Jean-Michel Fourniau (Sous la direction de), Loïc Blondiaux (Sous la direction de), Dominique Bourg (Sous la direction de), & 1 plus
La démocratie écologique: Une pensée indisciplinée Broché – Livre grand format, 22 février 2022
de Jean-Michel Fourniau (Sous la direction de), Loïc Blondiaux (Sous la direction de), Dominique Bourg (Sous la direction de), & 1 plus
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Face à l’urgence climatique et écologique, à ses conséquences sociales dont témoignaient les Gilets jaunes ou les citoyens de la Convention pour le climat, peut-on envisager l’avenir de la démocratie autre qu’écologique ? Alors que différentes pathologies de la démocratie, montée des populismes, tentations d’un retour à la décision autoritaire, rejettent la participation et la délibération, le colloque de Cerisy de mai 2019 s’est attaché à établir la chance que l’écologie offre à la liberté et la démocratie de se réinventer.
À l’initiative de la Commission nationale du débat public, cette réflexion ne pouvait qu’être indisciplinée : la démocratie écologique se définit à partir de conflits, de ruptures, d’expérimentations et de débats. La constitution de publics démocratiques, les institutions délibératives, les expériences locales, les nouvelles formes de vie plus respectueuse de l’écologie et de la justice environnementale sont explorées dans cet ouvrage croisant éclairages philosophiques, approches juridiques, travaux de sciences sociales et études d’acteurs engagés.

de Gérard Bonnefon (Auteur)
Art et lien social: Des pratiques artistiques : pédagogie, créativité et handicap
de Gérard Bonnefon (Auteur)
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La deuxième édition de cet ouvrage de référence, revue et augmentée, a permis une nouvelle rencontre avec des responsables d’ateliers engagés dans les pratiques artistiques avec les personnes handicapées : arts plastiques, musique, théâtre, photographie… Lors d’entretiens ou en rédigeant des textes, ils présentent leur manière de travailler et leur réflexion. La distinction entre les pratiques artistiques et l’art-thérapie permettra de préciser le sens de l’une et de l’autre et d’éviter toute confusion. Par ailleurs la notion d’un art fondé sur le handicap est réfutée, ainsi que toute idée de pédagogies spécifiques.
L’accent est placé sur la créativité, le plaisir d’entreprendre, les règles de métiers, les processus d’apprentissage et les effets bénéfiques des pratiques artistiques. Des recommandations fondées sur l’analyse de la pratique et la lecture d’ouvrages de référence sont présentées avec une orientation affirmée d’ouverture des ateliers sur le « monde extérieur »: expositions, spectacles, festivals… et de la création ou de l’accès aux ateliers dans la cité accueillant tous les publics. Les personnes handicapées, comme toute autre personne, peignent, sculptent, chantent, font du théâtre, de la musique… dans le cadre des pratiques amateurs. Cela n’a rien d’exceptionnel, la condition étant qu’on leur en offre la possibilité, de préférence, en lien avec d’autres personnes.

de Gérard Bonnefon (Auteur), Patrick Brion (Préface)
Handicap et cinéma Broché
de Gérard Bonnefon (Auteur), Patrick Brion (Préface)
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Ce livre est une invitation. Une invitation tout d’abord à la découverte d’uvres cinématographiques qui mettent en scène des personnages handicapés. Ensuite, une invitation à la compréhension de évolution de leurs représentations depuis les premiers films jusqu’à des uvres contemporaines. Des frères Lumière à Costa Gavras en passant par Tod Browning, Luis Buñuel et Pier Paolo Pasolini, ce voyage cinématographique est l’occasion pour ses lecteurs de confronter leurs représentations du handicap à celles de réalisateurs qui ont construit et mis en scène des personnages toujours singuliers. Le cinéma de fiction permet de voir le handicap d’une autre manière et ainsi il offre une possibilité de le découvrir à partir de la complexité des personnages et des situations représentés.
Inquiétants, dérangeants, ou encore pleins d’humour et facétieux, les personnages handicapés sont des figures fictionnelles construites à partir de l’étrangeté et de la manière d’être dues au handicap. Le handicap se dévoile et nous interroge sur nos relations aux autres. Comment recevons-nous ces personnages ? Comment acceptons-nous (ou pas) de vivre avec eux dans notre imaginaire pour créer une réalité nouvelle ? En parcourant un siècle d’images, Gérard Bonnefon éclaire les conceptions et les idées qui ont fondé nos représentations collectives et individuelles des personnes handicapées.

de Gérard Bonnefon (Auteur)
Penser l’éducation populaire: Humanisme et démocratie
de Gérard Bonnefon (Auteur)
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Qu’est-ce que l’éducation populaire ? Quels enseignements tirer de sa riche histoire ? Quels sont ses fondements ? Son originalité ? Que peut-elle apporter aux processus éducatifs, à la vie sociale, à la vie associative, à la vie politique ? Comment doit-elle évoluer pour s’inscrire dans les réalités actuelles ? Cet ouvrage contribue à répondre à ces différentes questions grâce à des expériences personnelles et collectives, à des analyses étayées par des documents-clés. L’éducation populaire, idée vivante et actuelle, s’incarne dans des mouvements qui concourent à l’accès de tous aux savoirs, à la culture, dans un souci permanent du bien commun. Par l’éducation populaire, des citoyens s’engagent.
Acteurs sociaux et créateurs de lien, leurs initiatives se traduisent dans des actions et/ou des recherches pour aboutir à des réponses sociétales durables. L’éducation populaire défend la liberté de penser, la solidarité, la coopération. Elle favorise la créativité. Elle privilégie le respect des règles démocratiques. Et elle est aussi une éducation pratique et théorique à l’humanisme et à la démocratie. Les temps actuels nous réaffirment sa profonde nécessité, l’utilité de s’y engager pour éviter, dans une société de compétition exacerbée, le risque de retour à des situations d’extrême violence généralisées.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Figures du communisme
de Frédéric Lordon (Auteur)
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Communisme ou barbarie, l’alternative est à nouveau sous nos yeux, peut-être même l’est-elle pour la première fois à ce degré d’acuité. Cette fois c’est la planète elle-même qui nous somme. Ou plutôt la planète telle que nous nous la rendons à nous-mêmes inhabitables. Sur ce front-là, on ne tergiverse pas, on ne négocie pas, on n’atermoie pas. Le changement climatique est en marche et, pour la première fois, la Covid-19 nous a fait apercevoir que nous n’aurions pas seulement à en souffrir les canicules, les épisodes météorologiques extrêmes ou les pieds dans l’eau, mais également la libération de virus dont celui qui nous met presque à genoux en ce moment est sans doute l’un des plus « bénins ».
Posée l’urgence de la situation, c’est l’urgence de penser la situation qui est posée avec elle. Mais peut- être « penser » n’est-il pas le mot le plus approprié quand il s’agit de donner le plus de chances à la bonne branche de la bifurcation.
« Imaginer » pourrait être meilleur. Car la politique, dès lors qu’elle n’a pas pour seule ambition de reconduire l’ordre des choses à l’identique, au moment même où elle fait face à l’obli- gation impérieuse de faire advenir du radicalement différent, la politique, donc, est affaire d’imagina- tion, au sens littéral du mot : d’offrir des images. Ou des figures. Aller vers un avenir suppose de s’en être donné des figures. C’est ce que ce livre s’essaye à faire, à partir d’une position de principes fondamentaux, dont le premier énonce qu’une société communiste a pour devoir de relever les individus de la précarité, de les libérer de l’angoisse des lendemains dans laquelle le marché capitaliste, qui détient toutes les données de leur reproduction matérielle, les plonge inévitablement – et l’effrayante crise sociale qui s’annonce à la suite de la crise sanitaire se chargera d’en donner l’illustration.
L’instrument de cette libération s’appelle « la garantie économique générale ». Elle est directement inspirée des travaux de Bernard Friot sur le « salaire à vie ». Et se pose très explicitement la question d’un nouveau mode de production, c’est-à-dire des nouveaux rapports sociaux propres à soutenir une division du travail développée en ses multiples échelles : du local au global. Sous cette condition, tous les rapports sociaux peuvent être repensés – et en l’occurrence les rapports du capitalisme abolis : rapport salarial, rapports de propriété privée des moyens de production, rapports financiers.
C’est ici qu’aident les figures : à donner des images de ces perspectives constamment renvoyées au registre de « l’utopie ». Là où les figurations progressent, les disqualifications par l’utopie s’effacent. Mais ça n’est pas tout d’avoir des figures : il faut aussi imaginer les trajectoires politiques qui permettent de les rejoindre. Au moins en poser les données fonda- mentales : le type de résistance que la bourgeoisie opposera à la disparition de son monde, le type de dynamique politique que cette résistance appellera, le type de bloc social à constituer pour prévaloir, notam- ment les alliances à passer entre luttes anticapita- listes et luttes antiracistes, enfin la manière dont se redéploie la question internationaliste.

de Frederic Lordon (Auteur)
La Société des affects. Pour un structuralisme des passions
de Frederic Lordon (Auteur)
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Voilà que les sciences sociales contemporaines se prennent de passion pour les » émotions « . Mais le risque est grand que ce » tournant émotionnel » les fasse tomber dans un individualisme sentimental qui porte à son comble l’abandon des structures, des institutions et des rapports sociaux, par construction coupables de ne pas faire de place aux choses vécues.
Comment articuler les affects et les désirs des hommes avec le poids de détermination des structures ? Comment penser ensemble ces deux aspects également pertinents – et manifestement complémentaires – de la réalité sociale, que rien ne devrait opposer en principe ? Tel est le projet d’un » structuralisme des passions « , à travers lequel Frédéric Lordon s’attelle à la destruction du socle métaphysique de la pensée libérale.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Capitalisme, désir et servitude
de Frédéric Lordon (Auteur)
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Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l’enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d’affects qui pouvaient s’y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c’est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s’en prend donc désormais aux désirs et aux affects.
L’enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés. Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l’occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d’aliénation, d’exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Vivre sans ?: Autorité, institution, économie…
de Frédéric Lordon (Auteur)
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Peut-on se passer de gouvernement, de justice, de lois et de tout ce qui veille à les appliquer ? Peut-on déserter l’économie, le travail, abolir la monnaie ? Et peut-on se rendre, en somme, « ingouvernables », et vivre sans institutions qui ordonnent le collectif ? Alors que l’échec différé des expériences révolutionnaires et des tentatives réformistes laisse une grande partie de la gauche paralysée, que nos vies semblent plus que jamais saturées d’État et de capital, l’idée a le mérite de prendre la mesure de l’époque. Et son succès grandissant dans les cortèges de la jeunesse indique assez sa puissance d’attraction. Reste à vérifier si elle peut désigner une politique.
Tel est le lieu du débat pour Frédéric Lordon qui entreprend, dans cette discussion, de mettre à jour les soubassements philosophiques des discours et de l’imaginaire du « vivre sans ». Il identifie ce faisant chez Deleuze, Rancière ou Badiou, les éléments d’une atmosphère intellectuelle propice à cet imaginaire, où la politique se fait rare, singulière, se cristallise dans le devenir ou dans l’Événement, devient affaire de « virtuoses » – empruntant des voies parallèles (éthique, esthétique) pour, finalement, échapper à la politique. Une « anti-politique », donc, dont on trouve l’expression la plus achevée dans la philosophie de la destitution d’Agamben, objet d’un long développement qui est aussi pour Lordon l’occasion de redéployer sa lecture de Spinoza. Pour Agamben, destituer n’est pas seulement abattre un pouvoir, c’est faire en sorte que rien ne prenne sa place… et donc que la puissance de la multitude se retienne.
Impossible, répond Lordon : « la puissance de la multitude s’exerce nécessairement » et affecte les parties qui la composent. Parvenu à ce point de désaccord théorique, c’est tout l’horizon politique associé au « vivre sans », avec ses expérimentations concrètes, qui sont discutées. Un collectif peut-il se passer d’institutions ? Pas si on entend sous ce terme « toute manifestation de la puissance de la multitude ». La ZAD n’est-elle pas, sous cet aspect, une institution, avec ses normes, ses manières, sa justice ? Dès lors son existence ne donne pas tant la formule d’une « vie sans » que celle d’un gouvernement commun des conduites dictées par des affects joyeux – une forme de vie, soit une certaine configuration des institutions. Pour Lordon, au risque de malmener quelques illusions, c’est encore là la meilleure alternative à l’État du capital et à sa police.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Les affects de la politique Poche
de Frédéric Lordon (Auteur)
Que la politique soit en proie aux » passions « , tout le monde l’accordera. Autrement malaisé serait de faire entendre que les affects sont son étoffe même. La politique n’est-elle pas aussi affaire d’idées et d’arguments, et les » passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d’une politique discursive rationnelle ?
Le point de vue spinoziste bouscule la fausse évidence d’une antinomie entre les » idées » et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque chose à quelqu’un – pour l’affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d’affects. Faute de quoi, elles nous laissent indifférents. En » temps ordinaires » comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d’affects collectifs.

de Frederic Lordon
La Condition anarchique – Affects et institutions de la valeur
de Frederic Lordon
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Disons les choses d’emblée : la condition anarchique ici n’a rien à voir avec l’anarchisme qui intéresse la théorie politique. Lue étymologiquement, comme absence de fondement, an-arkhé, elle est le concept central d’une axiologie générale et critique. Générale parce qu’elle prend au sérieux qu’on parle de » valeur » à propos de choses aussi différentes que l’économie, la morale, l’esthétique, ou toutes les formes de grandeur, et qu’elle en cherche le principe commun. Critique parce qu’elle établit l’absence de valeur des valeurs, et pose alors la question de savoir comment tient une société qui ne tient à rien.
Aux deux questions, une même réponse : les affects collectifs. Ce sont les affects qui font la valeur dans tous les ordres de valeur. Ce sont les affects qui soutiennent la valeur là où il n’y a aucun ancrage. Dans la condition anarchique, la société n’a que ses propres passions pour s’aider à méconnaître qu’elle ne vit jamais que suspendue à elle-même.

de Bernard Friot (Auteur), Frédéric Lordon (Auteur), Amélie Jeammet (Interviewer)
En travail: Conversations sur le communisme
de Bernard Friot (Auteur), Frédéric Lordon (Auteur), Amélie Jeammet (Interviewer)
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Ce livre est l’occasion d’une rencontre que beaucoup attendaient. Bernard Friot est militant du Parti communiste et architecte de la théorie du salaire à vie. Frédéric Lordon construit une philosophie spinoziste des institutions. Ces trajectoires ont a priori peu en commun. L’un et l’autre parviennent pourtant au même constat : le communisme est à l’ordre du jour. Ces entretiens portent sur les figures que pourraient y revêtir le travail, la valeur, le salaire, l’investissement, l’État, la propriété. Mais déplient également accords et désaccord sur ce qu’il faut entendre par un « déjà-là »,sur la nature et l’existence d’une classe révolutionnaire, sur les processus de la transition.

de Frederic Lordon (Auteur)
D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière
de Frederic Lordon (Auteur)
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Le rideau s’ouvre : messieurs les banquiers, son Altesse le président de la République française, monsieur le Premier ministre, monsieur le gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : lessivés par la crise des désormais célèbres » subpraïmes » (sic), les banquiers s’apprêtent à sonner à la porte de l’État pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie… avant que le résultat de leurs acrobaties ne fasse exploser les dettes publiques et ne conduise à la rigueur pour tous – sauf pour eux.
Mais ces » élites » aveuglées par leur domination et déjà disqualifiées par l’Histoire ne voient pas qu’un retournement peut en cacher un autre. Et celui des marchés annoncer celui du peuple.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Imperium: Structures et affects des corps politiques
de Frédéric Lordon (Auteur)
Que faire des idéaux que sont l’internationalisme, le dépérissement de l’Etat et l’horizontalité radicale ? Les penser. Non pas sur le mode de la psalmodie mais selon leurs conditions de possibilité. Ou d’impossibilité ? C’est plutôt la thèse que ce livre défend, mais sous une modalité décisive : voir l’impossible sans désarmer de désirer l’impossible. C’est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. En sachant qu’on n’en verra pas le bout. Les hommes s’assemblent sous l’effet de forces passionnelles collectives dont Spinoza donne le principe le plus général : l’imperium ? « ce droit que définit la puissance de la multitude ». Cet ouvrage entreprend de déplier méthodiquement le sens et les conséquences de cet énoncé. Pour établir que la servitude passionnelle, qui est notre condition, nous voue à la fragmentation du monde en ensembles finis distincts, à la verticalité d’où ils tirent le principe de leur consistance, et à la capture du pouvoir. Il ne s’en suit nullement que l’émancipation ait à s’effacer de notre paysage mental ? au contraire ! Mais elle doit y retrouver son juste statut : celui d’une idée régulatrice, dont l’horizon est le communisme de la raison.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Et la vertu sauvera le monde
de Frédéric Lordon (Auteur)
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Et si les scandales à la Enron n’étaient que l’arbre qui cache la forêt ? Sans malversations majeures, Vivendi, Alcatel et France Télécom n’en ont pas moins frôlé la faillite et ruiné leurs salariés-actionnaires. Mais il est tellement plus facile de croire que si le capitalisme financier est en crise c’est parce qu’il a manqué d’honnêteté, de rigueur, de transparence et de vérité des comptes. Pendant qu’on en appelle à l’éthique et qu’on se figure que la vertu va sauver le monde, au moins on ne parle pas d’autre chose. L’incrimination des individus de petite vertu fait agréablement diversion et laisse inquestionnées les structures de la finance, celles-là mêmes qui sont cause de tout.
Comme toujours lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux lieux communs du moment et de résister à leur pouvoir d’attraction, défaire la thèse du » péché » pour faire voir le travail des structures nécessite de prendre le temps d’un détour. À commencer par celui du retour aux logiques qui soumettent l’économie à l’emprise de la finance déréglementée.

de Frédéric Lordon (Auteur)
La crise de trop : Reconstruction d’un monde failli (Essais) Format Kindle
de Frédéric Lordon (Auteur) Format : Format Kindle
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Alors même qu’elle n’a pas encore épuisé ses développements propres, la crise financière s’est déjà dépassée elle-même. Elle s’est dépassée économiquement en une récession meurtrière. Elle s’est dépassée politiquement car le dérèglement financier finit par apparaître pour ce qu’il est vraiment : le symptôme d’un dérèglement d’une tout autre nature et d’une tout autre échelle. C’est un modèle d’ensemble qu’une sorte de « catalyse par les points extrêmes » rend d’un coup visible, et surtout odieux. Comment la société a-t-elle pu tolérer si longtemps de tels niveaux d’inégalités ? Pourquoi a-t-il fallu atteindre le point d’obscénité de l’enrichissement de la finance pour produire enfin une mise en question ? Quelles forces ont œuvré si longtemps à installer et défendre pareille configuration du capitalisme ? Et aussi, maintenant, quelles sont les voies de sortie, à quelles transformations radicales faut-il procéder ? Le livre fait des propositions. De la refonte totale des structures bancaires en un « système socialisé du crédit » jusqu’au desserrement des deux contraintes qui écrasent le salariat – celle de la rentabilité actionnariale et celle de la concurrence internationale sans rivage –, il s’agit de saisir l’opportunité historique d’une « nouvelle donne », seule à même de dénouer une crise sociale extrême.
Frédéric Lordon est directeur de recherche au CNRS ; ses travaux portent sur le capitalisme financiarisé. Il développe également un programme de recherche spinoziste en sciences sociales. Derniers ouvrages publiés : Conflits et pouvoirs dans les institutions du capitalisme (dir.), Presses de Sciences Po, 2008 ; Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières, Raisons d’agir, 2008.

de Frédéric Lordon (Auteur) Format : Format Kindle
La Politique du capital (HISTOIRE ET DOCUMENT) Format Kindle
de Frédéric Lordon (Auteur) Format : Format Kindle
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Quand, en janvier 1999, la Société Générale décide de fusionner avec Paribas, la BNP, isolée, n’a pas d’autre choix, pour survivre, que de lancer une double contre-OPE, événement inouï dans le capitalisme français. Ce livre suit au plus près ce combat des OPE qui va faire rage pendant six mois, pour en restituer toutes les manœuvres et tous les mouvements sur l’échiquier du capital. Les puissances d’argent ne font pas qu’acheter, vendre ou investir : elles ne cessent de chercher à s’allier, s’influencer ou se dominer. Cette politique du capital a moins pour objet le profit que la conservation, l’expansion et l’affirmation de la puissance. Ce livre en trouve le fin mot chez Spinoza qui fait voir derrière les motions déchaînées de la prédation financière l’effort vital déployé par chacun » pour persévérer dans son être « . Frédéric Lordon est chargé de recherche au CNRS et membre du CEPREMAP.

de Frédéric Lordon (Auteur)
Fonds de pension, piège à cons ? Broché – 6 juin 2000
de Frédéric Lordon (Auteur)
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uinze ans après la déréglementation des marchés, voilà que se profile la perspective des fonds de pension. Cette consécration du pouvoir des grands actionnaires institutionnels frappe d’abord le salariat sur qui retombent tous les risques. Mais la vraie menace est dans les fausses promesses d’une réconciliation du capital et du travail autour de l’épargne salariale, dans l’avènement d’une société du patrimoine et l’utopie monstrueuse d’une » démocratie des actionnaires « .

de Dominique Temple (Auteur)
Frédéric Lordon, Marx et Spinoza
de Dominique Temple (Auteur)
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La thèse de Frédéric Lordon bouleverse les données traditionnelles parce qu’elle étaye l’intuition des nouvelles générations qu’au-delà des rapports de forces, auxquels les révolutionnaires des générations précédentes ont accordé le plus grand prix, la conscience affective témoigne au sein de son hermétisme d’une puissance supérieure.

de Frédéric Lordon (Auteur)
La malfaçon: Monnaie européenne et souveraineté démocratique (LIENS QUI LIBERENT)
de Frédéric Lordon (Auteur) Format : Format Kindle
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Un livre qui, dans la perspective des élections européennes, sera au cœur du débat.
Frédéric Lordon y dénonce une Europe qui se construit sans les européens, dans le déni absolu de toute expression des souverainetés populaires. Or une union politique authentique présuppose de faire l’Europe autrement que par l’économie !L’urgence économique et sociale commande alors de réexaminer de près l’option des monnaies nationales et de réaffirmer que défaire la monnaie européenne, de toute façon aussi mortifère que non-viable, n’exclut nullement de continuer à œuvrer pour l’approfondissement résolu de tous les autres liens entre les peuples européens…
Par l’auteur de best sellers comme « D’un retournement l’autre » (Seuil, 2013, plus de 15 000 ex)

de Augusto Boal (Auteur), Virginia Rigot-Muller (Traduction)
Jeux pour acteurs et non-acteurs
de Augusto Boal (Auteur), Virginia Rigot-Muller (Traduction)
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Une référence incontournable, sur le lien entre théâtre et société.
» Le Théâtre de l’opprimé est théâtre dans le sens le plus archaïque du mot. Tous les êtres humains sont des acteurs (ils agissent !) et des spectateurs (ils observent !). Nous sommes tous des spect-acteurs. Ce livre est un système d’exercices (monologues corporels), de jeux (dialogues corporels) et de techniques de théâtre-image, qui peuvent être utilisés par des acteurs (ceux qui font de l’interprétation leur profession ou leur métier) aussi bien que par des non-acteurs (c’est-à-dire tout le monde !). » Augusto Boal
Le Brésilien Augusto Boal est l’une des grandes figures internationales du théâtre contemporain : fondateur du Théâtre de l’opprimé, sa pratique a essaimé depuis plus de trois décennies dans le monde entier. Ses techniques sont largement utilisées par ceux qui ont choisi de faire du théâtre une arme politique, mais aussi par les professionnels du social (psychothérapeutes, infirmiers psychiatriques, éducateurs ou enseignants). La nouvelle édition de ce livre, désormais devenu une référence incontournable, est entièrement actualisée et propose de nouveaux jeux, exercices et techniques.

de Augusto Boal (Auteur), Dominique Lemann (Traduction)
Théâtre de l’opprimé
de Augusto Boal (Auteur), Dominique Lemann (Traduction)
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L’être humain devient humain quand il invente le théâtre. La profession théâtrale, qui appartient à quelques-uns, ne doit pas cacher l’existence et la permanence de la vocation théâtrale, qui appartient à tous et toutes. Le théâtre est une vocation pour tout être humain.
Le théâtre de l’opprimé est un système d’exercices physiques, de jeux esthétiques, de techniques d’images et d’improvisations spéciales, dont le but est de sauvegarder, développer et redimensionner cette vocation humaine, en faisant de l’activité théâtrale un outil efficace pour la compréhension et la recherche de solutions à des problèmes sociaux et personnels.

de Arlette Boulogne (Auteur)
Des livres pour éduquer les citoyens: Jean Macé et les bibliothèques populaires (1860-1881)
de Arlette Boulogne (Auteur)
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Les débuts des années 1860 en France ont été marqués par l’éclosion de nombreuses bibliothèques populaires. Des hommes, notables souvent, laïques, protestants, ont appliqué un certain nombre des idées philanthropiques développées après 1848, pensant, comme Jean Macé, que la bibliothèque permettait l’instruction indispensable pour participer au suffrage universel. Ces bibliothèques populaires ont développé des pratiques professionnelles et une ouverture à tous les publics qui a complètement modifié le paysage de l’offre documentaire à la fin du XIXe siècle en France.